La côte sud de l’Islande
Pour notre premier voyage à l’étranger, le choix de l’Islande s’est présenté comme une évidence. Comme pour beaucoup, ce pays nous faisait rêver depuis des années. Habituées à nos Alpes locales, nous avions envie d’un dépaysement radical. Août 2014 : sacs à dos bouclés, appareils photo sélectionnés et itinéraire programmé, nous voilà prêtes à partir explorer ces paysages volcaniques à bord de notre 4×4. Au programme : cascades, champs de lave, glaciers, montagnes de rhyolite, plages de sable noir, sept jours d’émerveillement quotidien le long de la côte sud.
Le Cercle d’or
Pour débuter ce voyage, nous avons commencé par l’incontournable Cercle d’Or. Il comprend trois sites – le parc national de Þingvellir, la chute de Gullfoss et les geysers de Geysir – un véritable Best Of de l’Islande. Tous ces endroits étant situés à une faible distance de Reykjavík, ils peuvent être visités en une seule journée et sont très prisés par les voyageurs de courte durée. L’affluence touristique y est donc importante mais n’entache pas la beauté des lieux.
Canon AE-1 Program • 28mm f/2.8 • Kodak Gold 200
La tournée des cascades
Situées au bord de la route 1, Skógafoss et Seljalandsfoss sont très faciles d’accès. Tandis que le débit de Skógafoss impressionne, Seljalandsfoss nous permet de passer derrière la chute d’eau. Les parkas sont indispensables pour rester au sec car les embruns sont au rendez-vous !
Un peu plus isolée que les autres cascades de la côte sud, Háifoss se mérite. C’est sur une piste au milieu d’un paysage lunaire que nous nous rendons dans l’écrin de verdure entourant la deuxième cascade la plus haute d’Islande. Elle est aussi accompagnée par une deuxième cascade plus petite mais tout aussi belle nommée Granny.
Svartifoss quant à elle se niche dans le parc national de Skaftafell, même si elle nécessite une marche d’approche plus importante, celle-ci est largement récompensée par le cadre magnifique constitué d’orgues basaltiques entourant la cascade.
Olympus OM10 • 28mm f/2.8 • Lomography Color Negative 400
Le Landmannalaugar
Direction le Landmannalaugar par une piste d’une cinquantaine de kilomètres avec quelques guets à franchir pour pimenter l’aventure.
Une fois sur place, c’est au pied d’un immense champ de lave que nous attaquons la randonnée aux abords de la rivière de Graenagil. Avec le Bláhnúkur à notre gauche, c’est le regard émerveillé que nous partons explorer le fond d’une des vallées de rhyolite pour y observer la géothermie naturelle et ses marmites d’eau ferrugineuse.
Canon AE-1 Program • 28mm f/2.8 • Kodak Gold 200
Du côté de Vík
Après quelques heures de route sous une pluie battante, nous nous arrêtons à Vík pour monter admirer la vue depuis la péninsule de Dyrhólaey et nous balader sur la célèbre plage de Reynisfjara.
Olympus OM10 • 28mm f/2.8 • Lomography Color Negative 400
Fjallsárlón & Jökulsárlón
Envie de vous poser pour observer des icebergs ? Ces deux lacs proglaciaires offrent un point de vue exceptionnel sur l’immensité du glacier Vatnajökul. Rejoignant la mer, les blocs de glace de Jökulsárlón se déplacent et s’échouent sur la plage de sable noir, tandis que Fjallsárlón situé un peu plus à l’écart, est beaucoup moins fréquenté mais tout aussi majestueux.
Olympus OM10 • 28mm f/2.8 • Lomography Color Negative 400
Dans nos sacs à dos
Olympus OM10
• Reflex mono-objectif
• Priorité à l'ouverture
Olympus OM-SYSTEM 28mm f/2.8
• Objectif grand angle
• Ouvertures : f/2.8 à f/22
Kodak Gold 200
• Negatif couleur
• 200 ISO
Canon AE-1 Program
• Reflex mono-objectif
• Priorité à la vitesse
Canon FD 28mm f/2.8
• Objectif grand angle
• Ouverture : f/2.8 à f/22
Lomography Color Negative 400
• Negatif couleur
• 400 ISO
Jours
Pellicules shootées
Kilomètres parcourus
Macareu aperçu (de loin)
Analog Tips
Pour ce voyage nous avons pris toutes nos photos avec des objectifs à focales fixes de 28mm f/2.8. C’est à nos yeux une focale qui permet d’avoir un champ suffisamment large pour immortaliser des paysages sans la déformation liée au grand angle. La météo sur place étant très variable, nous avions un boitier chargé avec une pellicule 200 ISO et l’autre avec une pellicule 400 ISO, afin de pouvoir utiliser la sensibilité adaptée à la luminosité ambiante.